martedì 22 giugno 2010

La Spagna "mata" l'Honduras



Lo dico subito. Sono contrario alla corrida.

Non vi ho mai assistito e non sopporto neppure l’idea di un simile “spettacolo”.

Ma amo la Carmen di Georges Bizet e in particolare la Marcia del Toreador (“Voici la quadrille”, Ecco la squadriglia), all’inizio del IV Atto, quando entrano nell’arena i protagonisti della corrida (banderilleros, picadores, etc.) e il torero Escamillo con al fianco Carmen, “radieuse et dans un costume éclatant”.

Sembra incredibile, ma il capolavoro di Bizet alla sua “prima” parigina del 3 marzo 1875 venne  fischiato.

È anche significativo che una delle opere più celebri che parla della Spagna sia stata scritta da un francese. E sappiamo che tra i due popoli non è mai corso buon sangue.
“Faire des chateaux en Espagne” è sempre stato il sogno della Francia, “fare castelli in Spagna”, conquistarla; senza mai riuscirci, né con il Re Sole, né con Napoleone.
L’espressione è infatti idiomatica e significa “fare castelli in aria”.

Dedico la Marcia e il Coro di Escamillo Toreador alla bella vittoria della Spagna nei Campionati del Mondo di Calcio in Sud Africa. La “cuadrilla”, la squadra delle “furie rosse” questa volta ha “matato” il povero Honduras.

Ma deve ancora guadagnarsi il passaggio al turno successivo; deve insomma tagliare la coda al toro, e non sarà facile.

Intanto ascoltiamo la celebre marcia di Bizet.


Voici la quadrille

Voici la quadrille
Les voici, les voici,
voici la quadrille!
Les voici!
Les voici!
Les voici!
Oui, les voici!
Voici la quadrille!
Les voici! voici la quadrille,
la quadrille des toreros.
Sur les lances, le soleil brille!
En l'air,
en l'air toques et sombreros!
Les voici, voici la quadrille,
la quadrille des toreros!
Les voici!

Défilé de la quadrille. Pendant ce défilé, le choeur chante le morceau suivant. Entrée des alguazils.

Voici, débouchant sur la place,
voici d'abord, marchant au pas,
voici d'abord, marchant au pas,
l'alguazil à vilaine face.
À bas! à bas! à bas! à bas!
À bas l'alguazil! à bas!
À bas! à bas! à bas! à bas!
Oui, à bas! à bas! à bas!
à bas!

Entrée des chulos et des banderillos.

Et puis saluons au passage,
saluons les hardis chulos!
Bravo! viva! gloire au courage!
Voici les hardis chulos!
Voyez les banderilleros,
voyez quel air de crânerie!
Voyez!
Voyez!
Voyez quels regards, et de quel éclat
étincelle la broderie
Voyez!
Voyez!
de leur costume de combat!

Entrée des picadors

Une autre quadrille s'avance!
Une autre quadrille s'avance!
Voyez les picadors! Comme ils sont beaux!
Comme ils vont du fer de leur lance
harceler le flanc des taureaux!

L'Espada!
L'Espada!
L'Espada!
L'Espada!

Escamillo!
Escamillo!
Escamillo!
Escamillo!

Paraît enfin Escamillo ayant près de lui Carmen radieuse et dans un costume éclatant.

C'est l'Espada, la fine lame,
celui qui vient terminer tout,
qui paraît à la fin du drame
et qui frappe le dernier coup!
Vive Escamillo! Vive Escamillo! ah! bravo!

Les voici, voici la quadrille,
la quadrille des toreros!
Sur les lances, le soleil brille!
En l'air,
en l'air,
en l'air,
en l'air toques et sombreros!
Les voici, voici la quadrille,
la quadrille des toreros!

Escamillo!
Bravo!
Escamillo!
Bravo!
Vive Escamillo!
Vive Escamillo! Vive Escamillo!
Bravo!

2 commenti:

  1. Sono per l'abolizione della corrida.
    Il brano musicale è fantastico.

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  2. In effetti, le tauromachie lasciamole alle nostre spalle... ;-)

    Non così ovviamente per la musica della Carmen... :-))

    Ciao, Stella!

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